VOYAGE À DEUX
48 heures au Nicaragua
avec Jimmy Chin et Jeff Johnson
Photographies par JIMMY CHIN et JEFF JOHNSON
Jeff Johnson, un écrivain et le premier photographe de Patagonia, a rencontré Jimmy Chin en 2007
quand les deux sportifs de l’extrême ont été pris dans une tempête de neige. Ils escaladaient la formation rocheuse El Capitan dans
la vallée de Yosemite 10 ans avant qu Jimmy y retourne pour tourner son documentaire oscarisé
Free Solo on the mountain. « Nous badinions sur la radio », se rappelle Jeff.
Jeff escaladait l’une des parois en granite du El Capitan, qui peut atteindre jusqu’à 3 000 pi (914 m), soit 2,5
fois la hauteur de l’Empire State Building. Au tournant se trouvaient Jimmy et un autre alpiniste,
Conrad Anker, qui ont tous deux conquis l’une des étendues de glace et de roches
les plus dangereuses en 2015 lors du tournage du film de Jimmy intitulé Meru.
Jeff Johnson, un écrivain et le premier
photographe de Patagonia, a rencontré Jimmy Chin en
2007 quand les deux sportifs de l’extrême ont été
pris dans une tempête de neige. Ils escaladaient la formation rocheuse El
Capitan dans la vallée de Yosemite 10 ans avant que Jimmy
y retourne pour tourner son documentaire oscarisé
Free Solo on the mountain.
« Nous badinions sur la radio »,
se rappelle Jeff. Jeff escaladait l’une des parois en granite du El
Capitan, qui peut atteindre jusqu’à
3 000 pi (914 m), soit 2,5 fois la hauteur de l’Empire
State Building. Au tournant se trouvaient Jimmy
et un autre alpiniste, Conrad Anker, qui ont tous
deux conquis l’une des étendues de glace et de roches
les plus dangereuses en 2015
lors du tournage du film de Jimmy intitulé Meru.
En 2008, quatre mois après cette première conversation, Jeff Johnson et Jimmy Chin se sont retrouvés au Chili.
Ils participaient tous les deux au tournage du documentaire d’aventure 180° South, qui retrace le voyage légendaire en Patagonie
de Yvon Chouinard et Doug Tompkins, respectivement les fondateurs de Patagonia et de North Face.
Inspirés par la mise en lumière de ces esprits rebelles, Jeff et Jimmy ont créé des liens grâce à leur amour de
l’escalade, du surf, de la photographie et des voyages.
Pour David et Evan Yurman, le plein air et l’aventure sont des sources constantes d’inspiration, plus particulièrement
le livre de Yvon Chouinard intitulé Confessions d’un entrepreneur… pas comme les autres. Il était donc tout naturel que Jeff et Jimmy mettent à l’épreuve certains
de nos bijoux pour hommes lors d’un récent voyage de surf au Nicaragua.
En 2008, quatre mois après leur première conversation,
Jeff Johnson et Jimmy Chin se sont retrouvés au Chili.
Ils participaient tous les deux au tournage du
documentaire d’aventure 180° South, qui retrace le
voyage légendaire en Patagonie de Yvon Chouinard
et Doug Tompkins, respectivement les fondateurs de Patagonia et
de North Face. Inspirés par la mise en lumière de
ces esprits rebelles, Jeff et Jimmy
ont créé des liens grâce à leur amour de l’escalade, du
surf, de la photographie et des voyages.
Pour David et Evan Yurman, le plein air et
l’aventure sont des sources constantes d’inspiration,
plus particulièrement le livre de Yvon Chouinard intitulé Confessions d’un entrepreneur… pas comme les autres. Il était
donc tout naturel que Jeff et Jimmy mettent à l’épreuve certains
de nos bijoux pour hommes lors d’un récent voyage
de surf au Nicaragua.
Q : POURQUOI LE NICARAGUA? COMMENT C’ÉTAIT DE VOYAGER ENSEMBLE?
Q : POURQUOI LE NICARAGUA? COMMENT C’ÉTAIT DE
VOYAGER ENSEMBLE?
VOYAGER ENSEMBLE?
Jeff :
Nous sommes allés tourner la deuxième partie de 180° South en Amérique du Sud.
Pendant six mois, nous avons exploré les origines de la Patagonie en compagnie de Yvon Chouinard et de Doug Tompkins.
Au cours des 10 à 15 dernières années, j’ai probablement fait plus d’escalade que de surf. Donc, je me suis vraiment immergé dans le
monde de l’escalade, et c’était amusant d’inviter Jimmy pour ce voyage au Nicaragua et de lui communiquer
certaines de mes pensées sur le surf.
Nous sommes allés tourner la deuxième partie de 180° South en Amérique du Sud.
Pendant six mois, nous avons exploré les
origines de la Patagonie en compagnie de Yvon Chouinard et de Doug
Tompkins.
Au cours des 10 à 15 dernières années, j’ai probablement fait plus d’escalade
que de surf. Donc, je me suis vraiment immergé dans le
monde de l’escalade, et c’était amusant d’inviter Jimmy pour ce voyage au
Nicaragua et de lui communiquer certaines de mes pensées sur le surf.
Jimmy :
Jeff a passé bien plus de temps dans l’eau que moi, et il adore grimper. J’ai évidemment fait
beaucoup plus d’escalade que lui. Nous avions donc beaucoup de choses à nous raconter et à apprendre l’un de l’autre.
Ces interactions et ces échanges sont très précieux. La vie sur la route est très simple quand vous faites du
surf. C’est créatif. C’est être en plein air.
C’est vivre tout simplement. Ce sont nos racines. Vous n’avez pas besoin de grand chose. Et c’est un doux rappel à notre époque.
Nous avons séjourné dans ce palapa sur la plage et nous allions avec les pêcheurs jusqu’aux endroits pour surfer. C’est beaucoup de sorties en bateau ou de kilomètres de conduite
le long de la côte pour trouver de bons endroits. Nous surfions pendant 5 à 6 heures par jour, mangions et
tombions d’épuisement vers 20 h. C’était un voyage de rêve, juste parfait.
Jeff a passé bien plus de temps dans l’eau que moi,
et il adore grimper. J’ai évidemment fait
beaucoup plus d’escalade que lui. Nous avions donc beaucoup
de choses à nous raconter et à apprendre l’un de l’autre.
Ces interactions et ces échanges sont très précieux. La vie
sur la route est très simple quand vous faites du
surf. C’est créatif. C’est être en plein air.
C’est vivre tout simplement. Ce sont nos racines. Vous n’avez pas besoin de grand-chose.
Et c’est un doux rappel à notre
époque. Nous avons séjourné dans ce palapa sur la plage et nous
allions avec les pêcheurs jusqu’aux endroits pour surfer. C’est beaucoup de sorties en bateau
ou de kilomètres de conduite le long de la côte pour trouver de bons
endroits. Nous surfions pendant 5 à 6 heures par jour,
mangions et tombions d’épuisement vers 20 h. C’était
un voyage de rêve, juste parfait.
Q : SURF OU ALPINISME?
Jeff :
C’est dur. Demandez à n’importe qui, à Jimmy ou n’importe quel grand athlète. Sans hésiter, ils répondront que le surf est la chose la plus difficile
qu’ils aient jamais faite.
Je crois que ma dépendance au surf provient en partie du fait qu’il n’est pas toujours possible d’en faire. Donc, vous
pouvez tout juste assouvir votre passion parce que le surf est tellement insaisissable. Alors qu’une montagne ou même une rampe
de planche à roulettes ne bouge pas. Mais avec le surf, vous avez affaire à Mère Nature, et vous êtes entre ses mains.
C’est dur. Demandez à n’importe qui, à Jimmy ou n’importe quel grand
athlète. Sans hésiter, ils répondront que le surf est la chose la plus difficile
qu’ils aient jamais faite.
Je crois que ma dépendance au surf provient
en partie du fait qu’il n’est pas toujours possible d’en faire. Donc, vous
pouvez tout juste assouvir votre passion parce que le surf est tellement
insaisissable. Alors qu’une montagne ou même une rampe
de planche à roulettes ne bouge pas. Mais avec le surf,
vous avez affaire à Mère Nature, et vous êtes
entre ses mains.
Jimmy :
Le surf m’attire de plus en plus au fil des années. Il me transporte de la même façon que l’alpinisme, le ski et le fait d’être sur une
montagne l’ont fait. Il y a tant de points communs entre les deux : être au cœur des éléments, sentir la puissance de
Mère Nature. En surf, vous recherchez la houle issue des tempêtes. En tant que skieur, vous recherchez aussi les tempêtes pour la neige, et plus elles sont grosses,
mieux c’est. Il y a tant de points communs entre les deux : les capacités physiques, les aspects psychologiques, la profondeur de
l’engagement requis pour devenir un expert.
En ski, la sensation de sculpter la neige, le contrôle de vos skis et les forces G que vous ressentez lorsque vous faites
un virage sont si semblables à ce qu’on ressent lors d’un virage lorsque le bout de la planche de surf est sous l’eau.
J’ai commencé à surfer il y a environ 20 ans, mais je suis un gars de la montagne.
Le surf m’attire de plus en plus au fil des années. Cela
me transporte de la même façon que l’alpinisme, le ski et le fait d’être sur une montagne l’ont
fait. Il y a tant de points communs entre les
deux : être au cœur des éléments, sentir la puissance de
Mère Nature. En surf, vous recherchez la houle
issue des tempêtes. En tant que skieur, vous recherchez aussi
les tempêtes pour la neige, et plus elles sont grosses, mieux c’est. Il y a
tant de points communs entre les deux : les
capacités physiques, les aspects psychologiques, la profondeur
de l’engagement requis pour devenir un expert.
En ski, la sensation de sculpter la neige, le contrôle
de vos skis et les forces G que vous ressentez lorsque
vous faites un virage sont si semblables
à ce qu’on ressent lors d’un virage lorsque le bout de la planche de surf
est sous l’eau. J’ai commencé à surfer il y a environ 20 ans, mais je suis un gars de la montagne.
Jeff Johnson a commencé le surf à l’âge de 16 ans. À
18 ans, il quitte la Californie pour la côte
nord d’Oahu et plonge au cœur de la culture surf.
Q : JEFF, VOUS AVEZ DÉJÀ DIT QUE LE SPORT ORGANISÉ N’EST PAS CRÉATIF ET QUE C’ÉTAIT
L’UNE DES RAISONS QUI VOUS A ATTIRÉ VERS LA LIBERTÉ
DE LA PLANCHE À ROULETTES. LE SURF EST-IL UNE EXTENSION DE CETTE LIBERTÉ?
Q : JEFF, VOUS AVEZ DÉJÀ DIT QUE LE
SPORT ORGANISÉ N’EST PAS CRÉATIF ET QUE C’ÉTAIT
L’UNE DES RAISONS QUI VOUS A ATTIRÉ VERS LA LIBERTÉ
DE LA PLANCHE À ROULETTES.
LE SURF EST-IL UNE EXTENSION DE CETTE LIBERTÉ?
Jeff :
Ouais. Il y a eu un moment dans ma vie, quand j’avais 12 ans, je jouais au soccer, au football et au baseball. Un
jour, j’ai juste laissé tomber tous les sports organisés, j’ai coupé mes cheveux et j’ai pris une planche à roulettes. Et à partir de l’art, il n’y avait plus que
le punk rock et la planche à roulettes.
Je ne me souciais plus autant de gagner ou de perdre. Je suis venu au surf parce que je voyais le surf comme une
sous-culture. Vous voyez ces gars, vous n’êtes pas trop sûr de ce qu’ils sont en train de faire, et ils semblent être dans
leur monde. Bien sûr, il y a une partie du surf qui est très axée sur la compétition, mais ce n’était pas ce qui m’intéressait. J’étais
plus intéressé par la sous-culture et l’aspect mystique qui l’entoure. C’était juste un choix de vie. Même
la photographie est un choix de vie, vous savez? Ainsi, je pouvais parcourir le monde et surfer comme un fou.
Ouais. Il y a eu un moment dans ma vie, quand j’avais 12
ans, je jouais au soccer, au football et au baseball. Un
jour, j’ai juste laissé tomber tous les sports organisés, j’ai coupé mes cheveux et j’ai pris
une planche à roulettes. Et à partir de l’art, il n’y avait plus que
le punk rock et la planche à roulettes.
Je ne me souciais plus autant de gagner ou de perdre. Je suis venu
au surf parce que je voyais le surf comme une
sous-culture. Vous voyez ces gars, vous n’êtes pas
trop sûr de ce qu’ils sont en train de faire, et ils semblent être dans
leur monde. Bien sûr, il y a une partie du surf qui est très
axée sur la compétition, mais ce n’était pas ce qui m’intéressait. J’étais
plus intéressé par la sous-culture et l’aspect
mystique qui l’entoure. C’était juste un choix de vie.
Même la photographie est un choix de vie, vous savez? Ainsi,
je pouvais parcourir le monde et surfer comme un fou.
Q : PEUT-ÊTRE QUE C'EST PARCE QUE VOUS REGARDEZ TOUS LES DEUX LA MORT EN FACE SI SOUVENT
ET QUE C'EST UNE TOUT AUTRE FAÇON DE VIVRE VOTRE VIE?
Q : PEUT-ÊTRE QUE C'EST PARCE QUE
VOUS REGARDEZ TOUS LES DEUX LA MORT EN FACE SI SOUVENT
ET QUE C'EST UNE TOUT AUTRE FAÇON
DE VIVRE VOTRE VIE?
Jeff :
Cela vous rend réellement plus humble. Et Jimmy peut en témoigner. Je n’en ai vu qu’une partie infime, mais
ce qu’il a vu est tout simplement fou.
Cela vous rend réellement plus humble. Et Jimmy peut
en témoigner. Je n’en ai vu qu’une partie infime, mais
ce qu’il a vu est tout simplement fou.
Jimmy :
J’ai appris que le temps est la seule chose qui compte et que la vie n’est pas une répétition générale. Et je suis d’accord avec Jeff.
Au bout du compte, il vous rend très humble. C’est une bonne chose pour vous aider à garder les pieds sur terre. Contempler
votre mortalité vous donne une bonne perspective sur la vie. Vous comprenez qu’elle est définie par les amitiés et les aventures…
vous savez, repousser les limites du potentiel humain. Et tout ce qui vient avec. Vous devez faire des sacrifices, mais vous partagez
des expériences incroyables et établissez des relations enrichissantes. Ce sont là des choses auxquelles tout le monde
peut s’identifier, même si ces expériences surviennent dans des environnements qui ne vous sont pas familiers.
J’ai vécu certaines de mes plus puissantes expériences en montagne, sur l’océan ou sous les
éléments où tout est dépouillé et naturel.
J’ai appris que le temps est la seule chose qui compte
et que la vie n’est pas une répétition générale. Et je suis d’accord
avec Jeff. Au bout du compte, il vous rend très humble. C’est
une bonne chose pour vous aider à garder les pieds sur
terre. Contempler
votre mortalité vous donne une bonne perspective sur la vie. Vous comprenez qu’elle est définie
par les amitiés et les aventures… vous savez, repousser
les limites du potentiel humain. Et tout ce qui vient
avec. Vous devez faire des sacrifices, mais vous partagez
des expériences incroyables et établissez des relations enrichissantes.
Ce sont là des choses auxquelles tout le monde
peut s’identifier, même si ces expériences surviennent dans des
environnements qui ne vous sont pas familiers. J’ai vécu
certaines de mes plus puissantes expériences en
montagne, sur l’océan ou sous les éléments
où tout est dépouillé et naturel.
Q : COMMENT SURMONTEZ-VOUS LA PEUR?
Jeff :
Je ne crois pas qu’on puisse vaincre la peur, on apprend simplement à la gérer d’une manière différente. Il faut du temps
comme pour tout le reste.
Je ne crois pas qu’on puisse vaincre la peur, on apprend simplement
à la gérer d’une manière différente. Il faut du temps
comme pour tout le reste.
Jimmy :
Vous devez travailler dur, étudier la peur et vivre avec elle jusqu’à ce que vous soyez capable de la dépasser. Vous pouvez aussi gérer
la peur en la considérant de façon objective. Souvent, les gens sont paralysés par la peur parce qu’ils ne font pas
la différence entre le risque réel et le risque perçu. Il peut être compliqué de faire la différence entre les deux.
De plus, la peur peut prendre plusieurs formes. Il ne s’agit pas seulement des risques physiques, mais aussi des risques émotionnels et de la prise de décisions difficiles.
Vous devez travailler dur, étudier la peur et vivre
avec elle jusqu’à ce que vous soyez capable de la dépasser. Vous
pouvez aussi gérer la peur en la considérant de façon objective.
Souvent, les gens sont paralysés par
la peur parce qu’ils ne font pas la différence entre le risque
réel et le risque perçu. Il peut être compliqué
de faire la différence entre les deux.
De plus, la peur peut prendre plusieurs formes. Il ne s’agit pas seulement
des risques physiques, mais aussi des risques émotionnels et
de prise de décisions difficiles.
Q : L’ÉQUIPEMENT EST IMPORTANT DANS VOTRE MONDE, SURTOUT SA FONCTION.
MAIS QU’EN EST-IL DE LA MODE ET DES BIJOUX?
Q : L’ÉQUIPEMENT EST IMPORTANT DANS
VOTRE MONDE, SURTOUT SA FONCTION.
MAIS QU’EN EST-IL DE LA MODE ET DES BIJOUX?
Jeff :
En réalité, nous avons découvert que nous sommes des dingues de l’équipement, mais qu’en fait nous aimons en avoir moins. Nous essayons
d’en faire plus avec moins, que ce soit pour le surf ou l’escalade, et le fameux truc de « faire plus avec moins » représente vraiment la philosophie
de Yvon. Tout particulièrement en escalade, les grimpeurs fonctionnent ainsi. Ils doivent porter moins de poids
pour offrir une meilleure performance. Donc, ils essaient toujours de réfléchir à comment faire plus avec moins. C’est quand vous
ne pouvez rien enlever d’autre. C’est là que vous atteignez la forme la plus pure.
Nous avons commencé à nous extasier sur les bijoux parce que nous avons vu à quel point ils étaient bien faits, jusqu’aux
fermoirs. Les fermoirs sont totalement intégrés, et chaque petit détail est particulièrement bien pensé. C’est très
impressionnant. Nous avons vécu une expérience totalement révélatrice.
En réalité, nous avons découvert que nous sommes des dingues
de l’équipement, mais qu’en fait nous aimons en avoir moins. Nous essayons
d’en faire plus avec moins, que ce soit pour le surf ou
l’escalade, et le fameux truc de « faire plus avec moins » représente
vraiment la philosophie de Yvon. Tout particulièrement en
escalade, les grimpeurs fonctionnent ainsi. Ils doivent porter
moins de poids pour offrir une meilleure performance. Donc,
ils essaient toujours de réfléchir à comment faire plus
avec moins. C’est quand vous
ne pouvez rien enlever d’autre. C’est là que vous atteignez la forme la plus pure.
Nous avons commencé à nous extasier sur les bijoux
parce que nous avons vu à quel point ils étaient bien faits, jusqu’aux
fermoirs. Les fermoirs sont totalement intégrés, et chaque petit détail
est particulièrement bien pensé. C’est très
impressionnant. Nous avons vécu une expérience totalement révélatrice.
Jimmy :
Et cette appréciation des créations élégantes est liée à notre esthétique en tant que conteurs d’histoires visuelles, mais également
à l’utilisation de nombreux outils. Ce sont toujours les créations les plus simples et les plus élégantes qui résistent à l'épreuve du temps. Vous
savez qu’un objet est bien conçu lorsqu’il n’a pas changé en 50 ans. Donc, Jeff
et moi étions attirés par des bijoux qui étaient très simples, jolis et élégants tout en étant intemporels.
Pour ma part, j’appréciais aussi beaucoup les choix que Evan [Yurman]
a faits pour ces bijoux, car lorsque vous choisissez un bijou, vous optez aussi pour les choix du créateur. Je
ressens une certaine connexion avec ce processus.
Et cette appréciation des créations élégantes
est liée à notre esthétique en tant que conteurs d’histoires visuelles,
mais également à l’utilisation de différents outils. Ce
sont toujours les créations les plus simples et les plus élégantes qui
résistent à l'épreuve du temps. Vous savez qu’un objet
est bien conçu lorsqu’il n’a pas changé en 50
ans. Donc, Jeff
et moi étions attirés par des bijoux qui étaient très simples,
jolis et élégants tout en étant intemporels.
Pour ma part, j’appréciais aussi beaucoup les choix que Evan
[Yurman] a faits pour ces bijoux,
car lorsque vous choisissez un
bijou, vous optez aussi pour les choix
du créateur. Je
ressens une certaine connexion avec ce processus.
QUATRE QUESTIONS
AU SUJET DU NICARAGUA
Jeff
Meilleur endroit : Nous ne pouvons pas vous le dire (secret de surfeur), mais il y avait un récif qui nous a offert les meilleures vagues du voyage.
Meilleur repas : Savourer tout au long de la journée du ceviche frais préparé avec du poisson frais du jour ou de la veille.
Meilleure planche : J’ai voyagé avec trois planches. Ma planche préférée est la planche Ghost de 6 pi 2 po (188 cm) de Pyzel Surfboards.
Plus grosse vague : Plus grosse vague : Sans aucun doute, les vagues du récif. Nous avons eu deux sorties exceptionnelles et la dernière vague était immense.
Meilleur endroit : Nous ne pouvons pas vous le dire (secret de surfeur), mais il y avait un récif qui nous a offert les meilleures vagues du voyage.
Meilleur repas : Savourer tout au long de la journée du ceviche frais préparé avec du poisson frais du jour ou de la veille.
Meilleure planche : J’ai voyagé avec trois planches. Ma planche préférée est la planche Ghost de 6 pi 2 po (188 cm) de Pyzel Surfboards.
Plus grosse vague : Plus grosse vague : Sans aucun doute, les vagues du récif. Nous avons eu deux sorties exceptionnelles et la dernière vague était immense.
Jimmy
Meilleur endroit : Nous avons eu beaucoup de belles vagues durant ce voyage. Mais, nous ne parlons pas vraiment des meilleurs endroits… donc, le meilleur endroit où nous avons fait de la planche est celui qu’il ne faut pas nommer.
Meilleur repas : Le poisson frais que nous avons dégusté au souper chaque soir, avec du riz et des haricots… et le ceviche.
Meilleure planche : J’ai voyagé avec trois planches LOST de Matt Biolos/Mayhem. J’ai passé presque tout mon temps sur ma planche Quiver Killer de 5 pi 11 po (180 cm), mais j’ai aussi beaucoup de plaisir avec ma planche KA Driver de 6 pi (183 cm) et ma planche Sabo Taj de 6 pi 2 po (188 cm).
Plus grosse vague : Au récif sans nom à Nica. C’est aussi là que j’ai réussi à me tenir debout le plus longtemps.
Meilleur endroit : Nous avons eu beaucoup de belles vagues durant ce voyage. Mais, nous ne parlons pas vraiment des meilleurs endroits… donc, le meilleur endroit où nous avons fait de la planche est celui qu’il ne faut pas nommer.
Meilleur repas : Le poisson frais que nous avons dégusté au souper chaque soir, avec du riz et des haricots… et le ceviche.
Meilleure planche : J’ai voyagé avec trois planches LOST de Matt Biolos/Mayhem. J’ai passé presque tout mon temps sur ma planche Quiver Killer de 5 pi 11 po (180 cm), mais j’ai aussi beaucoup de plaisir avec ma planche KA Driver de 6 pi (183 cm) et ma planche Sabo Taj de 6 pi 2 po (188 cm).
Plus grosse vague : Au récif sans nom à Nica. C’est aussi là que j’ai réussi à me tenir debout le plus longtemps.
Jeff Johnson et Jimmy Chin se sont rencontrés sur le tournage du documentaire 180° South. Dans le film, Jeff Johnson
retrace le voyage des surfeurs Yvon Chouinard et Doug Tompkins de la Californie à l’Amérique du Sud, en 1968. À l’instar du
duo légendaire, il finit par s’attaquer à l’ascension d’une montagne en Patagonie chilienne, où Yvon Chouinard et Doug Tompkins
ont dépensé leurs fortunes afin d’essayer de préserver la nature sauvage.
Jeff Johnson et Jimmy Chin se sont rencontrés sur le tournage du documentaire 180° South. Dans le film, Jeff Johnson retrace le voyage des surfeurs Yvon Chouinard et Doug Tompkins de la Californie à l’Amérique du Sud, en 1968, tout en surfant en chemin. À l’instar du duo légendaire, il finit par s’attaquer à l’ascension d’une montagne en Patagonie chilienne, où Yvon Chouinard et Doug Tompkins ont dépensé des fortunes afin d’essayer de préserver la nature sauvage.
MAGASINER L’HISTOIRE
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